Chercheraient-ils la petite bête ? ou bien ont-ils l'humeur belliqueuse ?

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Non ce n’est pas un camion pour vendre des FISH & CHIPS mais bien une unité mobile qui offre un service de micropucage aux citoyens de Toronto.

En Amérique du Nord le micropucage de son chat ou de son chien est monnaie courante. Cette identification permanente permet de retrouver le gardien d’un animal perdu. Comme nos collègues Canadiens, à la caacQ nous avons pu remarquer que l’identification permanente réduit le taux de mise à mort de 25 à 30%.

La caacQ a été mandatée à plusieurs reprises pour organiser des journées de micropuçage pour des municipalités. Un événement à chaque fois fortement apprécié par les gardiens des animaux de compagnie.

Nous avons tenu ces journées dans des centres communautaires, des arénas et même un hôtel de ville.

L'administration de la ville de Toronto, elle, est plus aventureuse (qui l'aurait cru !) et elle donne ses rendez-vous dans des espaces verts, aux abords du lac Ontario, dans des parcs à chiens, bref, tout endroit où les gardiens sont à l’extérieur avec leurs animaux. Quelques annonces par voix de communiqués et le tour est joué.

Mais saviez-vous que dans notre belle province, il n'est pas possible de tenir une journée de micropuçage dans une SPCA, ni dans une boutique pour animaux ?

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Je me questionne souvent sur les critères de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ) et je dois dire que pour ce qui est de la tenue des journée de micropuçage, ils font fort !

Voici un cas où l'OMVQ fait bien ce qui l'arrange.

Je cite
…les conditions pour tenir ce type d’événement :
Lieu neutre - il ne doit avoir aucun lien avec le commerce d’animaux de nourriture, d’accessoires pour animaux, de dressage de pension ou de toilettage d’animaux.

Je me pose cette question, ça change quoi ?

Je cite de nouveau :
Cause en lien avec la protection de la santé publique et la protection sanitaire des animaux.
Je me pose la question, c’est quoi le rapport ?

Par contre Il est convenable pour l’OMVQ de permettre une journée de micropucage dans une clinique ou un hôpital vétérinaire. Nous avons tous constaté lors de nos visites chez le vétérinaire qu’ils vendent de la nourriture et des accessoires. Et que certains proposent des services de toilettage et de pension.

Sans oublier que ces cliniques et hôpitaux obtiennent une liste de clients potentiels lors de ces journées d’identification.

La question qui tue : pourquoi compliquer les choses ? Alors que l'on peut comparer le micropuçage à la perforation des oreilles des toutes petites. Je n'ai pas entendu dire que cette intervention soit obligatoirement faite chez un pédiatre.

 
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